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SHOPTALK: Blue Tile Longe


Nous nous sommes dirigés vers ce qui est sans doute le plus grand centre du skateboard au Canada — Toronto — pour retrouver nos amis du skate shop OG, Blue Tile Lounge. De ses débuts comme skatepark à la fin des années 90 à son emplacement actuel sur la rue Queen, Blue Tile Lounge est demeuré une présence constante dans le skateboard canadien. Au fil des ans, il a évolué et s’est transformé, mais sa base est toujours restée la même : un amour pour le skateboard et la culture qui l’entoure. Ce qui a commencé comme un endroit pour patiner est devenu une boutique et un centre communautaire, portant le poids de l’histoire tout en continuant à regarder vers l’avenir.


BTL a traversé de nombreuses phases au fil des années et se retrouve maintenant dans votre nouvel espace sur la rue Queen. Pouvez-vous nous ramener aux débuts — à quoi ressemblait Blue Tile Lounge lors de sa première itération? Qu’est-ce qui vous a inspiré à le lancer et qu’est-ce qui vous a gardé motivé toutes ces années?


Mon implication avec BTL n’a commencé qu’en 2011, mais ça a initialement vu le jour en 1997 comme skatepark fondé par Rob Lane et Gord Hardie. Après quelques années, ça a fermé puis ça a été relancé comme boutique à New Market, vers la fin de 2003. Blue Tile a toujours été une boutique qui faisait les choses comme il faut, comme on imagine tous qu’une boutique devrait être. Donc, ça ressemblait à une boutique qui aimait le skateboard. Ce qui m’a donné envie de m’impliquer dans une boutique, et plus spécifiquement BTL, c’est que j’ai toujours voulu en avoir une. En grandissant, le skateshop était le centre de l’univers pour moi. Voir toutes les planches, les graphiques et les gens qui se rassemblaient autour des shops — c’était tout un nouveau monde. Je voulais construire quelque chose qui donnait ce feeling-là : à moitié club social, à moitié école, à moitié portail vers un autre monde. C’est ça qui me motive encore. J’aime le commerce de détail, mais ce que j’adore vraiment, c’est ce qu’un skate shop apporte à une scène ou une communauté.


Toronto a toujours été un pôle du skateboard canadien, surtout dans la scène de rue. Si vous deviez décrire la scène du skateboard à Toronto en un mot, lequel choisiriez-vous — et pourquoi?


Chanceux. On est chanceux d’avoir une scène aussi grande avec de bons shops, des parcs et des jeunes. Chanceux d’avoir l’architecture du centre-ville, chanceux d’avoir autant de petites scènes réparties partout dans la ville, chanceux d’avoir des gens qui s’en soucient de toutes sortes de façons

.

Qu’est-ce qui distingue la scène torontoise des autres au pays? Comment l’avez-vous vue évoluer au fil du temps?


Je pense qu’il y a une gravité à Toronto, de la même manière que les gens gravitent vers Vancouver, ils gravitent aussi ici parce que les choses se passent. Les skate rats trouvent d’autres comme eux et forment de petits groupes. C’est ça qui rend Toronto différent — ou peut-être que c’est la même chose ailleurs? J’imagine que c’est pareil avec la musique ou l’art : les grands réseaux urbains attirent les gens des plus petites villes et régions.


Pourquoi pensez-vous que les skate shops sont si essentiels à la culture du skateboard, particulièrement au Canada?


Je pense que la boutique joue un rôle central dans chaque ville, en créant un lieu de rencontre pour les skaters. C’est là que les jeunes se rencontrent, que des liens se forment, que les plus vieux transmettent infos, coutumes et étiquette aux plus jeunes. On a une culture très insider qui exige une certaine connaissance secrète pour en faire partie. Les shops, c’est là que tout commence.


Quels ont été les aspects les plus gratifiants de gérer BTL? Et quels ont été les plus gros défis?


La partie la plus gratifiante, c’est de pouvoir participer à quelque chose qu’on aime tous. Je suis reconnaissant d’être là et de toujours travailler dans le monde du skateboard.

Le plus gros défi, c’est à quel point ça peut parfois sembler cynique. C’est un si petit monde, et quand les gens veulent le rendre encore plus petit, ça devient lourd. On est dans un creux, mais il y a quand même plein de bonnes choses qui se passent.


Avez-vous de grands rêves ou des projets futurs pour Blue Tile Lounge? Quel genre d’héritage espérez-vous que le shop laisse derrière lui?


Rien que des grands rêves et projets. On veut continuer à faire des choses qui excitent les gens et si on le fait comme il faut, on pourra le soutenir dans le temps. On a tellement de bonnes personnes dans l’équipe. Allister Lee, qui s’occupe de notre design, et Lucas, qui gère le quotidien, sont une énorme partie de ce qu’on est. Ça me donne confiance qu’on peut presque tout accomplir. Et l’héritage de BTL devrait simplement être celui d’un shop qui a soutenu le skateboard et la communauté torontoise. On aime ce qu’on fait et on veut que ça transparaisse dans notre travail.


À travers toutes ses évolutions, BTL est resté fidèle à ce qui fait la force d’un skate shop : un lieu de rassemblement, une salle de classe et une rampe de lancement pour des générations de skaters. En continuant de croître et de s’adapter, le cœur de Blue Tile Lounge reste le même : bâtir quelque chose de plus grand que le simple commerce de détail, quelque chose qui nourrit la scène et redonne à la culture. Au final, son héritage est simple mais puissant : un shop qui a toujours mis le skateboard — et les gens qui l’aiment — en premier.


Vous voulez soutenir BTL? Vous pouvez magasiner en ligne au www.bluetilelounge.com ou suivre leur parcours sur Instagram à @bluetilelounge.

 
 

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